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L'ANNéE 2012 ?? FIDèLES DE LA FEMME DANS LES EGLISES D'ASIE, LA PROPHéTESSE QUI EGARE LES FIDèLES : PERSéCUTION DE SES PRÊTRES ET DE SES FIDèLES !

L'ANGE FORT CRIE :

SORTEZ D'ELLE, DE BABYLONE LA GRANDE, DONT LA FEMME LA GRANDE PROSTITUéE, ASSISE SUR LA BÊTE ROUGE EGARE SES PRÊTRES ET SES FIDèLES, LE TRÔNE DU DIABLE ET DE SATAN, 

SORTEZ D'ELLE, POUR N'AVOIR PAS DROIT AUX FLéAUX QUI S'ABATTENT SUR ELLE, SUR SES PRÊTRES ET SUR SES FIDèLES !

CAR IL EST UN ILOHIM, YAHWEH QUI LA JUGE, CAR DURANT 24 ANS, YAHWEH LEUR A ENSEIGNé SA PAROLE, MAIS ILS ONT BOUCHé LEURS OREILLES, ET FERMéS LEURS YEUX !!!

 

 

https://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens/profils-pays/

Profils pays

Plus de 150 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde aujourd'hui !  

Turquie

Comme dans beaucoup de pays musulmans, la minorité chrétienne est confrontée à une radicalisation de l’islam.

 

Turquie

Contexte

Bien que la Turquie soit un État laïc, les chrétiens sont discriminés par la loi. Après avoir été premier Ministre, M. Recep Tayyip Erdogan a été élu à la présidence en 2014. Depuis qu’il est au pouvoir ce pays traditionnellement laïc s’est mué ces dernières années en un Etat de plus en plus basé sur l'islam.

Sources de persécution

Dans certaines parties du pays, les réunions chrétiennes en groupe de maison sont déconseillées par crainte des extrémistes musulmans. La conversion de l’islam au christianisme est considérée comme une honte et dans les médias, les chrétiens sont présentés de façon négative. La haine contre les chrétiens est alimentée surtout par les nationalistes qui ne reculent pas devant des attaques ou le meurtre de chrétiens.

Information sur la minorité chrétienne

Actuellement, le nombre de chrétiens vivant en Turquie est estimé à moins de 200 000. Ils appartiennent à l’Eglise arménienne, syriaque-orthodoxe, (chaldéenne)-catholique ou grecque-orthodoxe, ou aux petites communautés protestantes. Seules l'Eglise arménienne et l’Eglise grecque-orthodoxe sont officiellement reconnues par le gouvernement. Les chrétiens évangéliques peuvent se réunir pour le culte uniquement s’ils disposent d’une permission officielle.

Kazakhstan

La vie religieuse est restreinte sous de multiples aspects.

 

Une période difficile s’annonce

Kazakhstan

Des signes avant-coureurs indiquent qu’une période difficile se prépare pour les chrétiens et les autres minorités religieuses : des pasteurs sont empêchés de se rendre à des conférences, des cas de censure de la littérature religieuse ont été constatés et des groupes, chrétiens ou autres, sont invités à signaler quotidiennement les mesures qu’ils prennent contre l'extrémisme religieux. Si le Kazakhstan persévère dans cette voie, il figurera prochainement au même rang que les autres pays d'Asie Centrale sur l’Index Mondial de Persécution.

Deux nouvelles lois restreignent la liberté de croyance

En septembre 2011, deux lois ont été adoptées par le Parlement, restreignant gravement les droits des minorités religieuses. Ces lois sur « les activités et les associations religieuses » sont entrées en vigueur en octobre 2011. Un second décret récapitule les amendements apportés aux neuf lois religieuses déjà en vigueur. Aucun débat public n’a eu lieu concernant ces lois et le gouvernement a ignoré tous les avertissements venus de l'extérieur, y compris ceux de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), dont le Kazakhstan fait partie. Ces lois étaient déjà en cours d’élaboration avant que le Kazakhstan n’assure la présidence de l’OSCE, en 2010. Leur mise en place a été suspendue tant que le Kazakhstan était sous le feu des projecteurs internationaux.

Bangladesh

Les nouveaux convertis sont soumis à de multiples pressions et ne sont généralement pas protégés par l’Etat.

 

Bangladesh

Les chrétiens d’origine musulmane sont souvent rejetés par leur famille, chassés de leur communauté ou soumis à de fortes pressions pour revenir à l’islam. Souvent les nouveaux convertis et leur famille sont passés à tabac et les autorités refusent de leur rendre justice.

Les églises locales, qui malgré tout grandissent, se heurtent à l’opposition de groupes terroristes souterrains et de leur voisinage musulman.

Sujets de prière 

  • Remercions Dieu pour les programmes d’alphabétisation dispensés aussi bien aux chrétiens qu’aux non-chrétiens dans les zones rurales
  • Prions pour que les enfants et les adultes sachant à peine lire puissent mieux connaître Dieu grâce aux exemplaires des “histoires de la bible” qui leur ont été donnés
  • Prions pour les femmes harcelées sexuellement dans les villages reculés et surtout pour les épouses et les filles des chrétiens d’origine musulmane

Sri Lanka

Les chrétiens du pays, dont la liberté est restreinte par de nombreuses lois, subissent des agressions.

 

Sri Lanka

Il n’est pas rare que des pasteurs et membres d’églises se fassent agresser par des bouddhistes extrémistes dans les campagnes. Au niveau national, il existe une vraie propagande antichrétienne de la part de certains moines qui cherchent à limiter les activités des églises. Ils essaient par exemple de faire voter des lois sur la pollution sonore qui interdit l’utilisation de systèmes de sonorisation. Par ailleurs, un projet de loi anti conversion, qui pourrait limiter encore plus la liberté religieuse, a pour le moment été laissé de côté.

Sujets de prière 

  • Remercions Dieu pour la diffusion du message de l’Evangile dans le pays, malgré les limitations
  • Prions pour que la minorité chrétienne soit un facteur de paix entre les Cinghalais et les Tamouls, en particulier en cette période de réinstallation des populations déplacées à l’intérieur du pays
  • Prions pour les chrétiens qui subissent des maltraitances en raison de leur engagement de foi

Tadjikistan

Si les chrétiens expatriés sont libres, les chrétiens djiboutiens doivent quant à eux rester discrets.

 

Tadjikistan

Contexte

 

Le Tadjikistan est un pays particulier : c'est le seul pays d'Asie centrale ayant une langue nationale perse. Hormis cette originalité, il ressemble aux autres pays d'Asie centrale.

 

Sources de persécution

La persécution des chrétiens vient surtout du gouvernement. La principale source est la paranoïa dictatoriale par désir de protéger les autorités. L'élite au pouvoir aux côtés du président Rahmon fera tout pour rester en place.

Le gouvernement combat les croyants pour une seconde raison typique d'Asie centrale : le système de corruption. C’est une autre cause de persécution, car toute entité perçue comme menaçante pour l'enrichissement de l'élite au pouvoir sera combattue. Les autorités concentrent donc leur attention sur les chrétiens. Les chrétiens d'origine musulmane subissent une pression supplémentaire de leur famille et de la communauté locale. Ils doivent prendre leurs précautions pour ne pas être découverts.

La loi concernant les jeunes est inquiétante. Elle est entrée en vigueur en août 2011 et interdit toute activité religieuse pour les personnes de moins de 18 ans. Toutes les rencontres de jeunes doivent se faire en secret. Les enfants et les adolescents n'ont pas le droit d'assister aux célébrations, ni d'être formés dans la croyance de leurs parents.

En juillet 2012, une autre loi interdisant aux citoyens tadjiks de se rendre à l'étranger pour recevoir une éducation religieuse, pour prêcher ou enseigner la religion ou pour établir des liens avec des organisations religieuses étrangères est entrée en vigueur. Si cette loi concerne toutes les religions, y compris les groupes musulmans minoritaires, les chrétiens sont très pénalisés, car il n'y a aucune école ou formation biblique dans le pays. Toute formation doit être signalée aux autorités locales.

Autre restriction typique d'Asie centrale : l'obligation d'obtenir un permis pour imprimer ou importer de la littérature religieuse. L'autorité responsable est le Comité aux affaires religieuses qui, dans la plupart des cas, ne délivre pas le permis ou s'appuie sur de soi-disant erreurs de procédures. Le gouvernement surveille de près l'importation et la distribution de littérature religieuse. Les organisations doivent fournir des exemplaires de chaque livre au Ministère de la Culture pour approbation un mois avant la livraison. Selon la loi sur la liberté de conscience, les associations religieuses peuvent importer un « nombre raisonnable » de livres. Dans le passé, les autorités n'ont jamais autorisé les organisations chrétiennes à importer de la littérature en grande quantité.

 Le gouvernement utilise rarement la violence, mais il y a parfois des rafles dans les églises, des chrétiens blessés ou obligés de quitter leur village. C'est surtout le cas pour les chrétiens d'origine musulmane.

 

Perspectives

La situation de la minorité chrétienne semble se dégrader. Le Tadjikistan sera sans doute influencé par ce qui se passera après le retrait des troupes internationales d'Afghanistan en 2014. Un signe inquiétant a été la campagne de l'armée contre les militants islamiques à l'est du pays en juillet 2012. Cela montre non seulement qu'il existe déjà un groupe de musulmans extrémistes dans le pays, mais aussi que les autorités devront composer avec eux d'une manière ou d'une autre. Nous ne savons pas si cela touchera les chrétiens, ni comment, mais si cela les affecte, leur situation se détériorera.

En renforçant les lois existantes, le gouvernement ajoute une pression sur la minorité chrétienne. La nouvelle loi sur les jeunes laisse les chrétiens et d'autres minorités religieuses dans un vide juridique, car ce qui est autorisé ou interdit n'est pas clair. Les amendements de juillet 2012 montrent que les autorités suivent une certaine voie et sont déterminées à augmenter la pression sur les minorités déviantes. Cela trahit également la nervosité croissante du régime. Quoi qu'il en soit, la situation au Tadjikistan ne s'est pas améliorée et ne devrait pas évoluer favorablement dans un avenir proche.

La famille et la société sont également des sources de persécution. Être Tadjik est associé au fait d'être musulman. Même si officiellement il existe une liberté religieuse, au niveau local les gens qui se convertissent sont menacés, battus, victimes d'incendies ou d'autres formes de persécution venant des mullahs, des autorités locales ou de leurs proches.

 

Informations sur l'Eglise

  • Officiellement, il existe une distinction claire entre les églises officiellement déclarées et celles qui ne le sont pas (églises de maison). L’enregistrement, obligatoire, n'est obtenu qu'après un long et lourd processus souvent arbitraire. Mais cette déclaration n'autorise pas la liberté religieuse comme le garantit le traité international dont le Tadjikistan fait partie. Le permis de construire une église ou d’organiser un rassemblement en extérieur est impossible à obtenir.
  • Même si la Constitution prévoit la liberté de religion, la législation et les décrets gouvernementaux la contredisent. Le Département aux affaires religieuses (DAR) du Ministère de la Culture surveille les activités des églises, en particulier les assemblées de Tadjiks. Les communautés religieuses doivent se déclarer auprès du DAR.
  • L'importation et la disponibilité de littérature chrétienne sont très limitées. La seule librairie chrétienne du pays a dû fermer ses portes ces dernières années. La Société biblique a le droit de fonctionner, mais sous certaines conditions.

Azerbaïdjan

Toute forme de religion est limitée et les chrétiens subissent des persécutions quelle que soit leur dénomination.

 

Azerbaïdjan

Contexte

La République d’Azerbaïdjan, voisine de la Russie, la Géorgie, l’Arménie, la Turquie et l’Iran, est officiellement un Etat laïc. Les medias indépendants et les opposants politiques sont sous pression constante. Au plan religieux, la Constitution garantit la liberté de conscience et de religion. Le gouvernement montre cependant une attitude négative envers toute forme de religion; un comité des affaires religieuses contrôle toute activité religieuse. L’Etat contrôle drastiquement toute expression religieuse publique, en particulier celle qui pourrait constituer une menace pour le régime.  De moins en moins d’églises parviennent à fonctionner légalement. Pour construire un lieu de culte, les communautés ont besoin d’une autorisation du gouvernement qui n’est accordée que très rarement. Fabriquer, importer, distribuer ou vendre de la littérature religieuse sans autorisation constitue un délit. Les activités religieuses non enregistrées sont également punissables. Les amendes pour de telles violations sont élevées.

Sources de persécution

L’influence de l’islam traditionnel grandit dans plusieurs régions. L’attitude générale envers les chrétiens est négative en Azerbaïdjan. L’oppression des chrétiens n’est pas seulement d’ordre religieux, elle est aussi motivée par des mobiles nationalistes et ethniques. Le christianisme est considéré par beaucoup comme une religion étrangère, et se détourner de l’islam comme une trahison de la nation. Les autorités exercent une pression massive sur les chrétiens d’origine musulmane pour que les prétendus «traîtres du pays» reviennent à l’islam. Surtout dans les zones rurales, ils doivent faire face à l’hostilité de leur famille et de la société. L’évolution de la persécution montre que la liberté religieuse est de plus en plus restreinte, notamment au niveau communautaire, par les membres de la famille, la société et dans le domaine ecclésial. Le nombre de chrétiens autochtones est néanmoins en constante augmentation.

Informations sur la minorité chrétienne

Lorsque l'Azerbaïdjan est devenu une république indépendante, les chrétiens azéris étaient peu nombreux à côté des milliers de chrétiens russes et arméniens. Durant et après le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan à propos du Haut-Karabakh, la majorité des Arméniens ont quitté le pays.

L'Église protestante russe a quant à elle joué un rôle formateur dans les débuts de la nouvelle Église azérie. Par le passé, les chrétiens russes étaient envoyés par le Tsar en Azerbaïdjan comme punition. Ils ont commencé à prêcher et à fonder des églises. À l'époque soviétique, tout était interdit, mais les églises ont continué à fonctionner clandestinement.

Indonésie

L’hostilité accrue à l’égard des chrétiens a mené à la fermeture de nombreuses églises.

 

IndonésieContexte

L'Indonésie connaît de profondes tensions entre religions, dont les principaux instigateurs sont des mouvements islamistes extrémistes comme Hizb-ut-Tahrir, le Front de Défense Islamique (FPI) et le Front Islamique. Il existe des groupes djihadistes comme Jamaah Anshorut Tauhid (JAT) qui s'en prennent aux minorités.
Ces groupes, même s'ils n'ont qu'une faible représentation politique, sont très puissants et parviennent à influencer l'opinion publique en diffusant leur message dans les rues. Lorsque des églises sont fermées, c'est la plupart du temps par décision du gouvernement local ou régional qui cède aux pressions populaires. Le meilleur exemple est la fermeture de l'église GKI Jasmin, à Bogor : malgré un jugement de la Cour suprême en faveur de l'église, ni le maire ni le gouvernement national n'ont eu la force (ou la volonté) de faire appliquer cette décision. 
Une autre source majeure de persécution est la corruption organisée qui est largement répandue à tous les niveaux de l'administration indonésienne, ce qui a évidemment des conséquences pour toute la population, mais les chrétiens sont particulièrement visés en tant que minorité qui refuse de participer à ce système et s'y oppose même souvent.
Toutes les églises ont besoin d'un permis pour fonctionner, qui peut être difficile à obtenir. D'après la révision de 2006 du Décret Ministériel Conjoint, une église peut opérer si elle a au moins 90 membres, si 60 voisins d'une autre religion ont exprimé leur consentement et après approbation du préfet et du Forum d'Harmonie Interreligieuse. Mais en pratique, même en remplissant tous ces critères, l'obtention de ce permis s'avère extrêmement difficile pour beaucoup d'églises. Il n'y a, par contre, aucune difficulté pour construire de nouvelles mosquées. En outre, même si une église a un permis, la préfecture peut facilement le révoquer.

Sources de persécution

Il y a eu davantage d'églises fermées et de maisons de chrétiens attaquées en 2012 qu'en 2011. En mai 2012, la fermeture de 18 églises à Aceh a été le premier signe d'une hostilité accrue à l'égard des chrétiens.

Dans tout le pays, au moins 151 municipalités de Java, Célèbes, Sumatra et du Nusa Tenggara occidental ont adopté ces dernières années des législations locales inspirées de la charia. Il existe de plus en plus d'organisations musulmanes radicales en Indonésie qui menacent la communauté chrétienne, parfois en influençant la législation, mais surtout en s'en prenant aux croyants et aux églises. Ces groupes extrémistes sont très actifs et poussent les autorités locales partout dans le pays à implémenter la charia. Ils ne font face qu'à une faible opposition et sont même parfois soutenus par certains partis politiques.
L'Institut Setara pour la Paix et la Démocratie, une association de défense de la liberté religieuse, a publié le 2 juillet 2012 un rapport dénonçant 129 incidents violents et 179 violations de la liberté religieuse entre janvier en juin 2012, un chiffre déjà supérieur à la moitié des incidents répertoriés en 2011 (244 cas de violences et 299 violations de la liberté religieuse).

Setara ajoute que les chrétiens constituent à présent le groupe dont la liberté religieuse est la plus bafouée, avant la secte islamique ahmadiyya. Ce rapport identifie le gouvernement, particulièrement les autorités locales, comme les principaux violateurs et précise que la plupart des administrations municipales ont fermé des lieux de culte.
En mai 2012, deux chrétiens ont été arrêtés et détenus pendant deux mois dans une prison à Aceh. D'autres ont été harcelés, menacés et ont échappé de peu à des violences.

Perspectives

A l'approche des élections nationales de 2014, il est possible que les chrétiens soient de plus en plus fréquemment pris à partie car en tant que minorité, ils risquent constamment d'être pris comme boucs émissaires.

Informations sur l'Eglise

  • Après en avoir été retirée l'année précédente, l'Indonésie figure de nouveau sur la liste de surveillance de la Commission des Etats-Unis sur la Liberté Religieuse Internationale dans son rapport annuel 2012.
  • Officiellement, les chrétiens représentent environ 10% de la population d'après le dernier recensement mené par le gouvernement en 2000. Toutefois, le véritable chiffre serait plutôt autour de 16%, dont environ un tiers de catholiques.
  • Les Portugais sont arrivés en Indonésie en 1511, en quête du Nouveau Monde et d'épices exotiques. Leur point d'arrivée était l'archipel des Moluques, à l'Est du pays. Les Portugais ont importé le catholicisme, la plus ancienne dénomination chrétienne présente en Indonésie. Sans surprise, le christianisme est très présent dans les provinces orientales alors que les provinces centrales et occidentales sont plus fortement musulmanes. Des missionnaires néerlandais sont arrivés en Indonésie autour du 17ème siècle. Ces missions ont donné naissance à de nombreuses églises ethniques. 

Mauritanie

Aucune liberté religieuse n’est garantie, ce qui rend la croyance chrétienne illégale et la conversion passible de mort.

 

MauritanieContexte

 

La Mauritanie est officiellement un Etat 100% musulman. Sa Constitution ne garantit pas la liberté religieuse et la conversion à la foi chrétienne est illégale. L’apostasie est passible de la peine de mort même si cette sentence n’a jamais été officiellement appliquée dans l’histoire récente.

 

Sources de persécution

Le facteur principal de la persécution croissante dans ce pays est sans aucun doute l’islam radical qui a acquis davantage de visibilité en Mauritanie, où l’influence des salafistes et de leur soumission stricte à la loi islamique augmente.

Il est extrêmement difficile d’être chrétien en Mauritanie. Les chrétiens d’origine musulmane subissent de très fortes pressions de la part de leurs familles, des membres de leur tribu et des responsables religieux locaux. Les églises d’expatriés jouissent de certaines libertés, mais la vie est difficile même pour les expatriés vivant dans le pays. Comme il est totalement impossible pour des chrétiens mauritaniens de faire enregistrer officiellement une église, ils sont obligés de se réunir en secret.

Les islamistes suscitent l’opposition contre les chrétiens. En décembre 2010 à l’Assemblée nationale, des députés islamistes ont mis en cause l’attitude du gouvernement à l’égard des organisations chrétiennes, ce qui a eu pour effet d’accroître la surveillance des activités chrétiennes. En juillet 2011, le Conseil des Imams Mauritaniens a demandé au gouvernement d’interdire l’apostasie manifeste et le prosélytisme.

L’influence d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) grandit également en Mauritanie. Ce groupe est soutenu par de plus en plus de Mauritaniens et surveille lui aussi les chrétiens du pays. Des groupes islamistes, pour la plupart alliés à la nébuleuse Al-Qaïda, contrôlent des zones de plus en plus grandes du Nord et de l’Est du pays.

Plusieurs chrétiens ont été tués lors de cas récents de persécution. En 2009, Chris Leggett, un instituteur américain qui travaillait en Mauritanie, a été assassiné par des islamistes radicaux pour avoir propagé le christianisme. Il y a également eu des échos concernant une jeune femme, ancienne musulmane convertie au christianisme, qui serait décédée en mai 2010 après avoir été battue par son père et ses frères parce qu’elle refusait de revenir à l’islam.

 

Informations sur l’Eglise

  • Dans les années 90 on a entendu parler des premiers Mauritaniens se tournant vers le christianisme.
  • Il n’y a que peu de chrétiens mauritaniens (les estimations vont de 150 jusqu’à 700 personnes). L’Eglise est divisée en de nombreux groupes. Certains chrétiens se réunissent dans des réseaux mais beaucoup  sont isolés dans leurs villages.
  • Beaucoup de chrétiens souffrent d’un manque de connaissance de la Bible en raison du contexte. La pauvreté et l’analphabétisme sont d’autres problèmes qui caractérisent l’Eglise.
  • Aucune partie de la Bible n’a été traduite en arabe hassanya et la loi interdit aux Mauritaniens d’entendre l’Evangile et de se tourner vers le christianisme.

Emirats arabes unis

Il existe peu de chrétiens issus de la population locale, ces derniers devant cacher leur foi pour se protéger.

 

Emirats Arabes Unies

Contexte

Les Émirats arabes unis sont l'un des pays les plus libéraux du Golfe. Les expatriés constituent près de 80 % de la population. La Constitution prévoit la liberté de religion à condition que les coutumes, la politique publique ou la morale ne soient pas bafouées. Mais en pratique, le gouvernement limite cette liberté.

Alors qu'on nous signale peu de violence religieuse, il existe de grandes différences de traitement selon que l’on est chrétien expatrié ou chrétien d'origine musulmane natif du pays. Ces derniers subissent de fortes tensions la part de leur famille. Tous les citoyens sont considérés comme musulmans et la loi leur interdit de changer de religion sous peine de mort.

 

Sources de persécution

L’extrémisme islamique et la paranoïa dictatoriale sont les principales sources de persécution.

Les chrétiens d'origine musulmane sont persécutés. Pour éviter la mort, la stigmatisation sociale ou les chantages visant à les faire retourner à l'islam, ils sont contraints de cacher leur foi ou d'aller dans un pays où leur conversion est autorisée. De ce fait, il existe très peu de chrétiens issus de la population locale.

Les chrétiens expatriés jouissent d'une certaine liberté tout en subissant des restrictions. La liberté d’expression de leur croyance religieuse est limitée, mais ils bénéficient d’un droit de culte dans des bâtiments prévus à cet effet ou chez eux. Le gouvernement limite cependant la construction de bâtiments pour les immigrants chrétiens. C'est une réalité dans tout le pays, même si certains émirats sont plus stricts que d’autres.

 

Perspectives

Si le Printemps arabe n'a pas vraiment affecté les Émirats, les derniers développements au Moyen-Orient poussent les gens à se poser des questions. Les discussions et occasions de contacts entre la population du pays et les chrétiens sont plus nombreuses.

 

Informations sur l'église

Aux Émirats Arabes Unis, les chrétiens sont, pour la plupart, des travailleurs étrangers. L'attitude discriminatoire du gouvernement et de la société islamique conduisent parfois à l’expulsion des chrétiens.

Koweït

Les minorités religieuses sont facilement victimes de harcèlement et de discriminations.

 

Koweit

 

Contexte

La Constitution koweïtienne stipule que l’Etat garantit la liberté de religion. Cependant, dans le même temps, elle précise que la pratique religieuse doit respecter les coutumes du pays, lesquelles sont basées sur l’islam, religion d’Etat. La charia (la loi islamique) est une source importante de la législation.

Les minorités religieuses sont confrontées à des discriminations. Par exemple, il est difficile, voire impossible, d'obtenir l'autorisation légale d'établir de nouveaux lieux de culte.

 

Sources de persécution

Le fait de quitter la religion islamique n’est pas reconnu, d’où des conséquences juridiques concernant leur état civil et les questions de droit de propriété. Les chrétiens d’origine musulmane sont donc susceptibles d’être harcelés ou inquiétés.

  • Par leur famille, qui exerce de fortes pressions sur eux afin qu’ils reviennent dans le giron de l’islam.
  • Sur leur lieu de travail, ils sont discriminés si leur employeur apprend leur conversion.
  • Par la police qui peut surveiller leurs activités. Ils risquent d’être arrêtés et détenus tout à fait arbitrairement, et d’être agressés physiquement et verbalement.

Le gouvernement impose l’enseignement de l’islam dans les écoles, publiques ou privées. Par contre, il est interdit de dispenser des cours sur le christianisme, même pour les chrétiens qui sont officiellement et juridiquement reconnus comme tels.

Le gouvernement impose également certaines restrictions aux églises composées en grande partie d’immigrés.

 

Informations sur l’Eglise

  • Il existe quelques centaines de chrétiens koweïtiens de souche. La communauté chrétienne est essentiellement composée d’expatriés venus pour travailler au Koweït. Le nombre de chrétiens d’origine musulmane augmente rapidement et ceux-ci parlent de plus en plus ouvertement de leur foi.
  • Les expatriés sont libres d’organiser des réunions de manière informelle. Quatre dénominations chrétiennes sont reconnues officiellement par les autorités et bénéficient chacune d’un lieu de rassemblement. Les Koweïtiens du voisinage se plaignent du bruit et de la circulation autour de ces locaux exigus et surpeuplés, de surcroît extrêmement difficiles à obtenir.

 

SUITE ! http://empireaugrandroiyahweh.e-monsite.com/pages/les-feuilles-de-l-arbre-de-vie-12-fois-l-an-pour-la-guerison-des-nations/sortir-de-babylone-mais-pour-aller-ou.html

 

 

 

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